suite de l'histoire...car je me suis fait........Bref
à l'écrire
Elles visitèrent diverses terres, traversant les mers, toujours ensemble. Restant malgré leurs différences extrêmement complices, elles passaient des nuits à regarder les étoiles en riant, Hel parlait toujours et Freyja restait à caresser sa poupée en soupirant.
Lors d'un passage dans un village Hel était fatiguée de toujours changée d'endroit et demanda à sa soeur de s'arrêter, elle accepta et elles s'installèrent .
Elles habitèrent une maison en plein dans le village, Hel s'amusait à enseigner à sa soeur la musique, elle enseignait aussi aux enfants du village la lecture et l'écriture. Freyja préféra travailler à la forge, pour créer des armes et des bijoux de toutes sortes.
Après avoir passer plusieurs mois dans ce village, Freyja trouva un homme à son goût, eut une aventure avec lui et tomba folle amoureuse de lui. Elle se retrouva à attendre un enfant et devient plus douce, elle attendait le moment de la naissance en donnant tout son amour à cette créature qui lui était encore inconnu, mais lorsqu'elle l'annonça au père, il ne la reconnut pas, lui demandant de partir et lui annonça qu'il avait une femme et des enfants, se qui plongea Freyja dans une tristesse infinie. Hel s'occupa de sa soeur avec tout l'amour du monde.
Un matin Freyja se réveilla en hurlant de douleur, l'enfant était mort dans son ventre.
Elle resta un mois sans bouger du lit, ne disant rien, le père de l'enfant étant partit lorsqu'elle lui avait dit son état, elle n'avait plus que sa soeur encore une fois. Elle n'arrivait plus à parler.
Puis un jour elle se leva, sortit de la maison en chancelant, alla au bar et but à ne plus en pouvoir. Lorsque sa soeur la trouva, elle l'aida à se lever et la ramena chez elles. Freyja recommença ainsi de suite, sans savoir combien de temps dura ce petit ménage. Hel avait beau essayé de la raisonner, rien à faire...
Deux hivers s'écoulèrent ainsi, puis un matin Freyja prit son sac, quelques affaires, prévient sa soeur qu'elles partaient.Avant de partir Freyja alla dans la maison de l'homme qu'elle avait connu, trancha la gorge à ses enfants et à sa femme. Elle arriva devant lui en souriant. "Alors...comblé? Tu voulais çà non? Plus de femme et d'enfants...Seul toi et moi..." Elle jeta son glaive sur le sol, s'avança vers lui, commença à l'embrasser et lui arracha la langue. "Tu es un lâche...Je te maudit..." Elle le châtra et lui coupa tout les doigts.
Elle sortit de la maison avec le visage et ses vêtements maculés de sang et courut chercher sa soeur.Quand elle la vue Hel demanda à sa soeur se qui s'était passé. "Par Yngvi et pour Yngvi..." Hel se mit à soupirer et elles se remirent à marcher.
Elle continuèrent s'arrêtant dans chaque village, dans les diverses tavernes, elles s'installèrent généralement à une table au fond, dans l'ombre, où Hel parlait racontant des histoire à sa soeur, pendant qu'elle buvait verre sur verre jusqu'à s'abrutir complètement, Hel trouvait un amant pour la nuit et passer la nuit avec. Le matin elles repartaient comme ci de rien n'était.
Un jour alors que Hel allait commander, Freyja ne voulut plus boire d'alcool, elle expliqua à sa soeur qu'elle attendait un enfant, se qui la fit hurler de joie.
Elles s'installèrent dans le village, comme elles l'avaient fait jadis. Malheureusement Freyja fit une autre fausse couche, se qui la replongea dans un grand mal être. Cependant elle ne resta pas longtemps au lit et dit à sa soeur qu'elle devait repartir. Se qu'elles firent. Ne s'arrêtant plus dans diverses villages, que pour manger, boire, fumer. Elles gagnaient de l'argent en chantant ou jouant de la musique dans les tavernes. Freyja s'était fais faire plusieurs tatouages et piercings, Hel redoutant d'avoir mal avait fuit ses pratiques.
Hel restait toujours non loin de Freyja, même lorsqu'elle était avec un amant, elle craignant toujours pour sa soeur. Freyja était fatiguée et lasse, elle avait beaucoup trop d'amour à donnée pour rien...
Lors de leurs vingt et unième hivers, Hel attrapa une maladie, elle pleurait, toussait, crachait du sang, n'arrivait plus à marcher. Elles s'arrêtèrent dans une foret de conifères comme celle de leurs enfances. Freyja ignorant la médecine, fit de son mieux pour essayer de guérir sa soeur, elle implore tout les dieux pour qu'elle vive, mais rien n'y fit. Hel mourut dans les bras de sa soeur.
Freyja se mit à genoux et pria la déesse Hel de sauver sa soeur contre tout se qu'elle avait.
Freyja se réveilla avec un mal de tête atroce, elle n'arrivait pas à ouvrir les yeux, tout son corps la brûlait, elle se sentait à la fois vide et débordante d'une impression nouvelle. Les sons lui provenait déformer. Elle entendait une voix hurler son nom, reconnaissait la voix. Quand elle voulut ouvrir les yeux la lumière l'aveugla. Elle sentait une pression brûlante sur sa main, elle retint sa respiration un moment mais cela ne lui fit rien, l'air n'était plus important pour elle. La brûlure à sa main devient insupportable, un profond sentiment de mal être l'envahissait de plus en plus sans savoir pourquoi, un sentiment de haine, le goût du sang était dans sa bouche, la douleur était de plus ne plus insupportable, tout ses muscles se contractaient, à mesure que la douleur amplifiait.
Elle ouvrit les yeux brusquement et se releva en hurlant de douleur. Sa soeur regarda Freyja avec terreur, sa peau était devenus blanche et froide comme la neige, ses ongles noirs, ses cheveux aussi. Hel ne bougea plus et se mit à sangloter de peur.
Freyja regarda sa soeur, sourit, se jeta sur elle, lui déchiquetant le ventre et lui arrachant avec ses dents des lambeaux de chaire.
Soudain une sorte de lumière sortie du corps de Hel, Freyja braqua son regard sur elle, se mit à rire comme une démente et avala la lumière.
Tout ses membres se calmèrent, la douleur partit, son esprit redevient lucide et elle se sentit calme.
Lorsqu'elle posa son regard sur sa soeur, elle ne comprit pas, resta interdite.
Un grand homme, habillé tout en noir sortit de derrière un arbre en riant. "Ses humains...On leur laisse une chance et voulut il la gâche..." Freyja regarda l'être sans comprendre. "Oui tu as voulu tout donné pour qu'elle vive, l'on t'a fais devenir une créature bâtarde selon moi, une Banshee...Nous avons prit ton âme contre celle de ta soeur...Mais le plus drôle, c'est que tu es obligée de te nourrir de la peur et du désespoir, mais surtout d'âme...Et tu t'es jeter sur ta soeur, et tu as pris son âme..." L'homme partit en éclat de rire sardonique. Freyja le regarda ahuri, se mit à tremblé, regarda le corps de sa soeur, posa ses deux mains de chaque côtés de ses joues et s'entailla la chaire. Elle sursauta en voyant sur sa robe blanche des taches noirs provenir de ses larmes et le liquide noir semblable à du sang qui inondait ses doigts. Elle ne ressentit pas la douleur de ses entailles, et lorsqu'elle repassait ses mains sur les plaies, elle se sentit rien, aucune entailles, pas de cicatrices...Rien.
L'homme en noir explosa de rire," Ah oui! le plus drôle...Tu ne peux pas mourir... Et bah non! Ni Niflheim, ni Asgard, ni même Midgard, tu n'as aucun lieux où aller, mais tu peux en même temps aller partout, tu es tout et rien à la fois..." Il se retourna et disparut dans la foret. La voix de l'homme retentit dans toute la foret "tu n'es plus Freyja, tu es Rapsodic dorénavant!"
Freyja, se pencha vers le corps de sa soeur et l'enlaça sans pouvoir s'arrêter de pleurer.
Les lunes passèrent et la douleur revient plus vive qu'avant, se qu'il la força à quitter le corps de sa soeur qu'elle avait enterré en suivant tout les rites "Puisses tu être accueillis par Freyja...Ma soeur..."
Elle se leva et partit sans se retourner, elle marchait toujours la nuit, puisque le soleil la faisait hurler de douleur. Marchant de village en village elle aspirait à tour de bras les âmes des passants infortunées, devenant de plus en plus forte.
Un jour elle arriva dans un cimetière où elle connut des gens qui ne la fuyait pas, malgré son apparence. Elle y resta, tomba amoureuse d'un certain Lancelot, mais voyant que son amour était impossible, elle prit pour compagnon Faust, avec lequel elle eut une petite fille, elle était heureuse d'avoir cet enfant tant attendu.
Faust partit vers une autre femme, et Lancelot ne la jugeant pas capable de s'occuper de cet enfant l'enleva.
Rapsodic devenait folle, la culpabilité, la faim et la douleur continuelles, ce vide d'affection, cette envie de donnée...Elle était rongée par trop d'envie qui la détruisait petit à petit.
Un jour qu'elle priait ses dieux dans l'église, le bâtiment s'écroula sur elle et elle s'endormit.
Lorsqu'elle se réveilla et réussit à se dégager des décombres, elle ne reconnaissait plus rien. La douleur revenait, mais elle ignorait ce qui s'était passé.
Elle alluma une cigarette, vice qu'elle avait prit lors de sa deuxième fausse couche, prit son sac et se balada dans le monde à la recherche de réponses.